la perte de son enfant
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la perte de son enfant
Par la mort de son enfant, c'est une partie du sens que l'on avait donné à son existence qui disparait.
Peut-on imaginer que son petit puisse mourir ? Peut-on arriver à concevoir que tout ce qu'on avait rêvé pour lui n'arrivera jamais ? Que la mort survienne au cours d'un accident, d'une maladie... La question du pourquoi revient sans cesse. Dans l'ordre des choses c'est au parents de partir avant les enfants et non pas l'inverse. Ai-je échoué dans mon rôle de mère ? Je n'ai pas pu le protéger.
Quand j'ai perdu mon enfant de la mort subite du nourrisson le sentiment de culpabilité m'a envahi. L'ai-je bien couché ? Lui ai-je bien donné son biberon ? Et si j'avais été là j'aurai pu le réveiller. Il n'avait rien, il était en pleine forme alors pourquoi est-il mort silencieusement comme quand on souffle sur une bougie ?
Les médecins sont dépassés face à ce cas. Les autopsies ne révèlent rien, l'incompréhension reste totale. On doute de soi-même de ce que l'on a fait et de ce que l'on n'a pas fait.
Aucune réponse ne m'a été apporté la seule chose que je sais c'est que j'avais un fils en bonne santé et adorable et aujourd'hui je ne peux plus le prendre dans mes bras.
Avec du recul cette expérience m'a fait prendre conscience que rien n'est acquis et que tout peux basculer à tout moment. Aujourd'hui j'attends un nouvel enfant, il est certain qu'au début la paranoïa risque d'être difficile à surmonter. Cependant c'est une autre personne et je ne veux pas faire un transfert sur elle. La vie à une autre saveur, mes priorités et mes combats ont changés. Rien ne pourra m'enlever le goût amer laisser par la perte de mon fils, la seule chose que je peut faire c'est de l'adoucir en profitant un maximum de ce que j'ai pour le retrouver plus tard.
Peut-on imaginer que son petit puisse mourir ? Peut-on arriver à concevoir que tout ce qu'on avait rêvé pour lui n'arrivera jamais ? Que la mort survienne au cours d'un accident, d'une maladie... La question du pourquoi revient sans cesse. Dans l'ordre des choses c'est au parents de partir avant les enfants et non pas l'inverse. Ai-je échoué dans mon rôle de mère ? Je n'ai pas pu le protéger.
Quand j'ai perdu mon enfant de la mort subite du nourrisson le sentiment de culpabilité m'a envahi. L'ai-je bien couché ? Lui ai-je bien donné son biberon ? Et si j'avais été là j'aurai pu le réveiller. Il n'avait rien, il était en pleine forme alors pourquoi est-il mort silencieusement comme quand on souffle sur une bougie ?
Les médecins sont dépassés face à ce cas. Les autopsies ne révèlent rien, l'incompréhension reste totale. On doute de soi-même de ce que l'on a fait et de ce que l'on n'a pas fait.
Aucune réponse ne m'a été apporté la seule chose que je sais c'est que j'avais un fils en bonne santé et adorable et aujourd'hui je ne peux plus le prendre dans mes bras.
Avec du recul cette expérience m'a fait prendre conscience que rien n'est acquis et que tout peux basculer à tout moment. Aujourd'hui j'attends un nouvel enfant, il est certain qu'au début la paranoïa risque d'être difficile à surmonter. Cependant c'est une autre personne et je ne veux pas faire un transfert sur elle. La vie à une autre saveur, mes priorités et mes combats ont changés. Rien ne pourra m'enlever le goût amer laisser par la perte de mon fils, la seule chose que je peut faire c'est de l'adoucir en profitant un maximum de ce que j'ai pour le retrouver plus tard.
Lora81- Messages : 3
Date d'inscription : 23/03/2016
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